Histoire, géographie historique et géographie régionale
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Durich Chiampell
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Taddeo Duno
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Henri Glaréan
- Annotations aux douze livres de Quinte-Curce
- Discours sur Suétone
- Dossier: César commenté par les humanistes suisses
- Helvetiae descriptio: Fribourg, avec le commentaire de Myconius
- Helvetiae descriptio: Introduction, Uri, Schwytz, Glaris, Conclusion
- Préfaces au commentaire à Tite-Live et à la Chronologie
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Melchior Goldast
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Simon Grynaeus
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Juvalta, Fortunat von
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Oswald Myconius
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Heinrich Pantaleon
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Johannes Rhellicanus
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Jean Rosset
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Thomas Schöpf
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Josias Simler
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Johann Wilhelm Stucki
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Joachim Vadian
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Johannes Xylotectus
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Theodor Zwinger
Auteur(s): David Amherdt (deutsche Übersetzung: Clemens Schlip). Version: 27.11.2024
1. Descriptions historiques et géographiques de la Suisse
Alors qu’au Moyen Âge, l’histoire suisse est surtout le fait de chroniqueurs (chroniques universelles, chroniques municipales, etc.), dès la deuxième décennie du XVIe siècle, on constate une nette rupture: on voit apparaître des ouvrages sur la Suisse ou l’une de ses régions liant histoire et géographie, dans lesquels se font sentir, à des degrés divers, la redécouverte des mythes fondateurs de la Suisse (Guillaume Tell) et de l’histoire des Helvètes (influence de Glaréan), ainsi que l’influence des historiens antiques, aussi bien pour ce qui est du style que d’une certaine attitude critique face aux événements. En général, ces textes, qui ont souvent une visée patriotique (légitimer l’existence de la Suisse face aux étrangers), se caractérisent par une «recherche systématique des sources et leur étude minutieuse», ainsi que par «la discussion scientifique entre lettrés». Ces ouvrages se situent souvent à la croisée des savoirs: histoire, géographie, ethnographie, mais aussi sciences naturelles, philologie, archéologie, etc.
Dans les langues vernaculaires, l’allemande en particulier, on peut citer Joachim Vadian et sa Chronique des abbés de Saint-Gall (1529-1532), Johannes Stumpf et sa Gemeiner loblicher Eydgnoschafft […] beschreybung (Zurich, Froschauer, 1547-1548), qui expose l’histoire de la Suisse des Helvètes à la Réforme, en s’intéressant également à sa topographie, ainsi qu’Aegidius Tschudi, auteur de l’Alpisch Rhetia, publiée en 1538 (Bâle, Bebel), la même année que la traduction latine de Sebastian Münster (Bâle, Isengrin); il s’agit d’un ouvrage historique et géographique où figure une célèbre carte de la Suisse que Tschudi avait lui-même dessinée. Le même Tschudi est aussi l’auteur d’une importante chronique suisse, restée inachevée, imprimée en 1734-1736 seulement sous le titre de Chronicon Helveticum. Il convient aussi de mentionner l’œuvre historique de Heinrich Bullinger, notamment ses ouvrages sur l’histoire de la Réforme, de la Confédération et de Zurich, qui ne furent pas publiés de son vivant, mais qui exercèrent une influence considérable. Quant au Saint-Gallois Johannes Kessler, il est surtout connu pour sa chronique de la Réforme en Suisse, les Sabbata; écrit en langue vernaculaire, cet ouvrage couvre la période qui va de 1519 à 1539. En langue française, on mentionnera François Bonivard (1493-1570) qui, après des démêlés avec Charles III de Savoie qui l’enferme au château de Chillon de 1530 à 1536, s’installe à Genève, où il est élu au Conseil des Deux-Cents en 1537 et rédige de 1542 à 1551 ses célèbres Chroniques de Genève, qui constituent la première histoire de la ville. Enfin, nous ne pouvons pas ne pas dire un mot de Sebastian Münster (1488-1552), l’un des premiers humanistes germanophones à s’intéresser de près à l’hébreu, arrivé à Bâle au moment de sa conversion à la Réforme (1529), auteur d’une Cosmographia, dont la première édition (1544, Bâle, Petri) fut suivie d’une deuxième (1550, ibidem), qui fit sa renommée et qui parut la même année en latin (ibidem). Comme l’indique son titre, le but de cet ouvrage, célèbre pour ses cartes et ses illustrations, est de présenter une description du monde entier; il s’agit d’un «abrégé des connaissances de l’époque en géographie descriptive et historique».
La langue principale de ce type d’ouvrages, en tout cas jusqu’à la fin du XVIe siècle, reste toutefois le latin, l’emploi de cet idiome étant aussi une manière pour les humanistes suisses de faire connaître leur pays, ou l’une de ses régions, à leurs voisins.
Mentionnons pour commencer l’ouvrage précurseur d’Henri Glaréan, l’Helvetiae descriptio (1514); ce poème de 402 hexamètres propose une description géographique de la Suisse et fait l’éloge des treize cantons de l’époque, qui doivent leur gloire aux exploits guerriers qui leur ont permis de se libérer de l’oppresseur. Entre 1565 et 1578, Thomas Schöpf compose sa Chorographie de Berne (Bernatum urbis […] delineatio chorographica), qui ne sera publiée qu’au début de XXe siècle. Il s’agit d’une description géographique de Berne et de ses territoires qui accompagnait une carte de la région (qui, elle, ne fut jamais publiée, puisqu’elle était destinée au public très restreint des autorités bernoises).
En 1574, Josias Simler publie chez Froschauer sa Vallesiae Descriptio, suivie de son Commentarius de Alpibus («Mémoire sur les Alpes»). Dans le premier texte, le Zurichois décrit avec une grande précision la géographie, l’histoire et les coutumes du Valais; dans le second, il présente toutes les connaissances que l’on avait des Alpes à l’époque (voyages, différentes régions, peuples, minerais, faune et flore). Comme il le dit lui-même dans la préface de ce dernier ouvrage, Simler effectue un travail d’historien (historico more res ipsas ordine commemorans, «exposant les faits dans l’ordre à la manière de l’historien»), rassemblant les sources qu’il a à disposition. Il faut noter à cet égard que ses sources sont presque essentiellement littéraires, et en particulier antiques, même s’il se sert aussi des connaissances de ses prédécesseurs humanistes comme Glaréan, Stumpf, Tschudi et Gessner. Il convient de même de préciser que, contrairement à ce que d’aucuns ont prétendu, Simler était tout sauf un précurseur de l’alpinisme, car la goutte dont il souffrait l’empêchait de se livrer aux randonnées en montagne. On peut également évoquer dans ce contexte son De Republica Helvetiorum (1576), un ouvrage d’histoire des institutions où Simler décrit dans le détail le système politique de la Confédération et des cantons et qui jouira d’une fortune considérable, puisqu’il fut notamment traduit en allemand (1576) et en français (1577).
C’est également d’histoire et de géographie régionale que s’occupe le Grison Ulrich Campell (Durich Chiampell) dans sa description de la géographie et de l’histoire des Grisons; le thème lui avait été confiée par Simler lui-même, qui avait le projet de publier, en collaboration avec d’autres savants, une topographie historique de la Suisse. Campell commence la rédaction de cet ouvrage en 1570 (le premier livre fut composé entre 1570 et 1586; pour le second, le terminus ad quem est 1579); il ne sera imprimé qu’au XIXe siècle. Sa présentation comprend l’histoire des Grisons proprement dite, ainsi qu’une description de sa faune, de sa flore et des coutumes de ses habitants. C’est en revanche dans une perspective purement historique que se situe Fortunat Sprecher von Bernegg, qui occupa plusieurs fonctions au service des Grisons et qui est surtout connu pour ses deux ouvrages historiques en latin, sa chronique rhétique intitulée Pallas Rhaetica armata et togat (1617), et sa description des guerres lors des Troubles des Grisons, l’Historia motuum et bellorum (1629). Il en va de même de Fortunat von Juvalta, qui publie en 1641 ses Commentarii vitae, où, suivant les principales étapes de sa vie, il relate les grands événements dont il a été témoin, en particulier les Troubles des Grisons.
Parmi les ouvrages mettant l’accent sur un canton particulier, on peut citer, entre autres, l’ouvrage sur la topographie historique de la ville de Bâle publié par Christian Wurstisen en 1577.
Une vingtaine d’années plus tard, le Fribourgeois François Guillimann publie son De rebus Helvetiorum sive antiquitatum libri V, fondé sur un usage rigoureux des sources et relatant l’histoire suisse jusqu’en 1315. Il écrivit cette œuvre historique pour contrebalancer la vision réformée de l’histoire représentée par les historiens Johannes Stumpf et Josias Simler. Guillimann est aussi connu pour avoir été l’un des premiers à mettre en doute l’histoire de Guillaume Tell.
C’est à la fameuse nuit de l’Escalade à Genève en décembre 1602 que s’intéresse Melchior Goldast, un jeune Thurgovien venu faire ses études à Genève (1599-1602), où il est témoin des événements. Sous le curieux pseudonyme de Sallustius Pharamundi (son texte est inspiré de l’historien romain Salluste!), il publie en 1603 un récit des événements intitulé Allobrox seu De superventu Allogrogum in urbem Genevam historia, que nous présentons en détail sur ce Portail. Goldast décrit notamment le duc Charles Emmanuel de Savoie comme un homme méchant et à l’esprit faible; il loue au contraire le courage et la piété des Genevois.
Le Bâlois Jacob Russinger, juriste et historien, est l’auteur dès 1608 d’ouvrages antiquisants ou historiques, comme le De Hercule et laboribus eius victoriosis (1615), le De Salodoro urbe Helvetiorum antiquissima brevis discursus (1621, sur Soleure) ou encore le De vetustate urbis Basilaeae Helvet. Rauracorum apographe (1620, sur Bâle).
Le Bâlois Johann Jacob Grasser, polygraphe aussi bien dans le domaine de la théologie que de l’histoire, est l’auteur, en 1624, d’un Itinerarium historico-politicum où il raconte un voyage (fictif) de Francfort à travers la Suisse jusqu’en Italie. Sur les 468 pages que comporte l’ouvrage, environ 70 sont consacrés à la Suisse, dans un parcours qui va de Bâle à Genève, en passant notamment par Zurich, Saint-Gall et Fribourg; Grasser mêle histoire (Guillaume Tell, bataille de Sempach, etc.), géographie, lieux remarquables et personnages célèbres, etc. Il s’agit d’un ouvrage peu original (en fait un résumé d’un ouvrage en allemand publié en 1609), où il ne fait que réchauffer des connaissances historiques éculées, non sans les assaisonner de quelques contes de bonnes femmes. Son ouvrage en allemand intitulé Schweitzerisch Heldenbuoch (1624) est du même tonneau. Notons enfin que lors d’un séjour à Nîmes, il rédigea un ouvrage sur les antiquités romaines locales, la De antiquitatibus Nemausensibus dissertatio (Paris, s.n., 1607), qui fut rééditée à plusieurs reprises.
Les deux auteurs suivants se trouvent légèrement en dehors de nos limites chronologiques mais méritent tout de même d’être mentionnés.
Le premier est le pasteur et régent lausannois Jean-Baptiste Plantin (1624-1700), auteur d’une Helvetia antiqua et nova (1656); cet ouvrage, qui traite de l’Helvétie romaine puis du présent, n’est guère original et doit beaucoup, notamment, à Simler et à Hottinger. Plus tard, Plantin publie un Abrégé de l’histoire générale de la Suisse (1666). Il est le premier Romand à prendre conscience, en pays vaudois, d’une appartenance à la Suisse et à témoigner d’un désir de participer à une conscience héroïque remontant aux exploits des Helvètes.
Le second est Johann Bärtschi (Barzaeus), né à Sursee dans le canton de Lucerne et actif surtout à Soleure, auteur d’un ouvrage marial construit autour de l’hymne médiéval Omni die dic Mariae, que nous publions sur ce Portail, est surtout connu pour ses Heroum Helvetiorum epistolae (1657 et 1658), un recueil de 25 lettres en vers latin, qui rassemble, sur le modèle formel des Héroïdes d’Ovide, des lettres fictives de grands personnages de la Suisse à d’autres grands personnages (surtout des Suisses; voir p. ex. Guillaume Tell à Ioannes Walter Arnold, où il est question de la geste de Tell; François Pierre de Praroman à Aegidius Tschudi sur la paix perpétuelle et l’alliance avec la France, que nous publions sur ce Portail). Les thématiques principales sont les combats menés par les Suisses pour gagner et protéger leur liberté ainsi que les plus importants traités d’alliance.
Pour ce qui est de l’histoire de l’Église, nous avons déjà cité les ouvrages de Heinrich Bullinger, auxquels il convient d’ajouter le catholique Heinrich Murer, dont l’Helvetia sancta seu paradisus sanctorum Helvetiae flores, parue en 1648 à titre posthume, est un recueil de 250 courtes biographiques de saints et bienheureux suisses; cet ouvrage, certainement plus édifiant que scientifique, s’appuie toutefois sur les meilleures sources (aussi protestantes) disponibles à l’époque. Et mentionnons pour finir, en dépassant quelque peu nos limites chronologiques, l’Historia ecclesiastica en neuf volumes (1651-1667) du Zurichois Johann Heinrich Hottinger, une histoire de l’Église depuis les début du christianisme jusqu’à son époque, y compris l’histoire de l’Église en Suisse.
2. Éditions et commentaires, ouvrages antiquaires, ouvrages encyclopédiques et textes théoriques
L’intérêt pour l’histoire se manifeste aussi dans les éditions, souvent commentées, d’ouvrages historiques, et, plus rarement, géographiques. Ainsi, pour ne prendre que quelques exemples, Henri Glaréan a édité ou commenté des auteurs comme Denys d’Halicarnasse, Salluste, César (l’histoire des Helvètes retenant particulièrement l’attention du commentateur), Tite-Live, dont il donne aussi une Chronologie, Valère Maxime, Quinte-Curce et Suétone. Vadian quant à lui fait imprimer Salluste et donne une édition commentée de Pomponius Mela, et Johannes Rhellicanus publie des commentaires à César dans lesquels il s’intéresse lui aussi particulièrement aux Helvètes. Quant au Vaudois Jean Rosset, il fait paraître en 1571 une édition de César et du corpus césarien, accompagnée d’un commentaire strictement philologique sur les diverses variantes du texte.
L’intérêt pour l’histoire de l’Antiquité se reflète également dans l’œuvre antiquaire de Johann Wilhlem Stucki, professeur d’Ancien Testament au Carolinum de Zurich et chanoine du Grossmünster, auteur de plusieurs biographies (Johannes Wolf, Josias Simler, Heinrich Bullinger et Ludwig Lavater), qui consacra à l’histoire culturelle de l’Antiquité ses Antiquitatum convivialium libri III (1582 et 1597, puis d’autres éditions après sa mort), un ouvrage monumental (plus de 800 pages dans l’édition de 1597) sur les banquets dans l’Antiquité. Il s’agit d’une étude «sur l’alimentation et le repas dans toutes leurs dimensions sociales et religieuses». Le premier livre est consacré aux divers types de banquets (suivant l’heure du jour; banquets religieux, banquets de noces, banquets privés, etc.); le deuxième s’intéresse à l’étiquette (comment dresser la table, préparation des mets, service de la table, disposition des convives, etc.); le troisième aborde les diverses questions relatives au banquet: le service, la conversation, la musique, les prières d’action de grâces. Il se fonde avant tout «sur la tradition écrite pour les civilisations antiques (en hébreu, en grec et en latin)», tout en recourant également «à la tradition orale et à l’observation des us et des coutumes pour les civilisations contemporaines». On notera que Stucki consacre un long passage à l’hospitalité généreuse des Suisses, et en particulier des Zurichois, qui, affirme-t-il, ont a toujours bien reçu les étrangers et les nécessiteux! Notons pour finir que Stucki est aussi l’auteur d’un ouvrage sur les cérémonies et les sacrifices des païens (Sacrorum, sacrificiorum gentilium brevis et accurata descriptio, Zurich, Wolf [typis Froschauer], 1595). Il partage du reste son intérêt pour le genre des Antiquitates avec son biographe, Caspar Waser, auteur d’un De antiquis numis Hebraeorum, Chaldaeorum et Syrorum […] libri II (Zurich, Wolf, 1605).
Theodor Zwinger, dans son Theatrum vitae humanae, fait œuvre d’historien, en classant de manière systématique, par thèmes, les exempla qu’il emprunte à des dizaines d’historiens ou chroniqueurs antiques, surtout, mais aussi médiévaux et contemporains.
Il en va de même d’Heinrich Pantaleon dans les trois volumes de sa Prosopographia heroum Germaniae (1565-1566), série de 1700 notices biographiques de héros «germaniques» ou allemands des origines à son époque. Ses sources sont pour l’essentiel livresques, mais il n’est pas rare qu’il utilise des témoignages oraux recueillis lors des voyages entrepris pour se documenter.
Plusieurs auteurs se penchent aussi sur l’utilité de l’histoire et sur l’importance de son étude. Ainsi, Simon Grynaeus, dans le De utilitate legendae historiae («De l’utilité de lire l’histoire»), avis au lecteur publié pour la première fois dans une édition de l’Epitome Historiarum Philippicarum de l’historien antique Justin (1539), affirme notamment que la lecture de l’histoire permet d’acquérir la vertu de prudence, c’est-à-dire la capacité d’agir en toutes circonstances de manière avisée. Ce texte figure également dans un célèbre recueil de 13 artes historicae (traités historiographiques, sur l’utilité de l’histoire, etc.) publié en 1576 chez l’imprimeur bâlois Pietro Perna. Enfin, dans une lettre du 28 janvier 1555 adressée à Basile Amerbach et dont un large extrait est également publié dans le recueil de 1576 sous le titre de De historia legenda sententia, Celio Secondo Curione donne à son jeune correspondant, alors étudiant à Padoue, des conseils sur les historiens qu’il convient de lire, ainsi que sur la meilleure manière de constituer des recueils d’exempla historiques (p. ex. classement par vertus ou par vices, etc.).
Bibliographie
Barton, W. M., Mountain aesthetics in early modern Latin literature, Londres, Routledge, 2017, en particulier p. 19-45 (sur le Commentarius de Simler).
Feller, R., Bonjour, E., Geschichtsschreibung der Schweiz: vom Spätmittelalter zur Neuzeit, vol. 1, Bâle, Helbing und Lichtenhahn, 19792.
Korenjak, M., «Josias Simmlers De Alpibus commentarius», dans Acta Conventus Neo-Latini Monasteriensis. Proceedings of the Fifteenth International Congress of Neo-Latin Studies (Münster 2012), éd. A. Steiner-Weber et K. A. E. Enenkel, Leyde et Boston, Brill, 2015, p. 337-347.
Korenjak, M., «Why Mountains Matter: Early Modern Roots of a Modern Notion», Renaissance Quarterly 70 (2017), p. 179-219.
Strauss, G., «Topographical-Historical Method in Sixteenth-Century German Scholarship», Studies in the Renaissance 5 (1958), p. 87-101.
Tremp, E., et al., «Histoire», Dictionnaire historique de la Suisse, version online du 17.02.2015, https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/008271/2015-02-17/.
Russinger (1568-1629) n’apparaît ni dans le Dictionnaire historique de la Suisse ni dans Feller et Bonjour (1979).
Sur Caspar Waser (1565-1625), voir I. Bigler-Marschall, «Waser, Caspar», Dictionnaire historique de la Suisse, version online du 27.12.2014, https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/010902/2014-12-27/. Sa biographie de Stucki est intitulée De vita et obitu […] Ioh. Guilielmi Stuckii […] oratio historica, Zurich, Wolf, 1608.