Au lecteur, salut.
Traduction (Français)
1
Les plaines d’Aonie étaient les plaines de Thèbes – l’ancien nom de la Béotie est l’Aonie – région où se trouvaient les Muses, sur l’Hélicon, en Phocide.
2
C’est-à-dire par les vignobles, personnifiés ici par le dieu du vin.
3
Déesse romaine de l’agriculture.
4
Dans ce passage (v. 20-21), l’accumulation des formes du démonstratif hic (voir déjà v. 13-14) vise à produire un effet d’enargeia (l’enargeia, en latin evidentia, vise à créer un effet de réel en plaçant pour ainsi dire sous les yeux du lecteur la réalité dont il est question).
5
Leo Jud (1482-1542), théologien zurichois réformé, collaborateur de Bullinger. Voir W. Raupp, «Jud, Leo», Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon 14 (1998), col. 1118-1122; R. Zymner, «Jud, Leo», Dictionnaire historique de la Suisse, version en ligne du 17.10.2013, https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/012013/2013-10-17/.
6
Montanus évoque ici ses mécènes zurichois.
7
Marbourg, la première université protestante, où le jeune Fabricius Montanus fit ses études de théologie.
8
Le poète néo-latin allemand Petrus Lotichius Secundus (1528-1560), auquel Montanus a consacré une pièce de ses Poemata.
9
Johannes Altus (†1551); sur ce compagnon d’études de Montanus, voir son poème sur Félix et Regula.
10
Apollon était le patron des arts, et notamment de la poésie.
11
Sur Petrus Lotichius Secundus, voir supra n. 8.
12
Ovide, né sur le territoire des Péligniens.
13
Virgile (Vergilius Maro).
14
Montanus parle ici de la mort en couches de sa première épouse, Katharina Stutz, peu après leur mariage à l’automne 1547. Le second mariage eut lieu environ deux ans plus tard. Voir la biographie de l’auteur.
15
Agathe Ambühl, la seconde épouse de Montanus.
16
Le prêtre sacré de Phébus est le professeur de grec Rudolf Collinus/Ambühl; la nymphe du Schmelzberg est son épouse: comme nous en faisons l’hypothèse ailleurs, la famille Ambühl habitait vraisemblablement le Schmelzberg (voir aussi Döpp (1998), p. 30, n. 82).
17
Sur les enfants de Fabricius Montanus et d’Agathe Ambühl, voir la lettre à Bullinger.
18
Ap. 8,6-9,21 et en particulier 11,15.
19
Dans le passage d’Ovide auquel font écho les vers 211-214 (voir l’apparat des sources), le poète romain explique qu’il trouve un soulagement dans la poésie: nul doute que Montanus ne s’applique ces vers à lui-même, trouvant ainsi quelque douceur en attendant le Ciel.
20
Citation de Phil. 1,21 (voir l’apparat des sources).