À Petrus Lotichius
Traduction (Français)
1
Phébus apparaît au début (v. 1) et à la fin (v. 57) du poème; la seconde fois, il s’agit plutôt du soleil que du dieu de la poésie.
2
C’est-à-dire les neuf Muses.
3
Amor; l’amitié entre Montanus et Lotichius est décrite sur le ton élégiaque de l’amour: l’amor entre les deux amis est entravé par la distance (v. 3-10); l’absence de l’ami cause du tourment (v. 59, cura).
4
Marbourg.
5
ultimos … / … fines; voir aussi v. 49, ultimus… orbis. Dans les deux cas, l’adjectif ultimus est en tête de vers: Montanus insiste sur le caractère subjectivement extrême de l’éloignement, qui, dans la tradition élégiaque, fait de ceux qui s’aiment des exilés.
6
Montanus exprime à plusieurs reprises sa reconnaissance à l’égard de Zurich; voir en particulier carm. 42, 45-46; 49-52; 75-76.
7
Déesse romaine de la guerre.
8
Le Danube inférieur.
9
Allusion aux hostilités menées par l’Empire ottoman en Hongrie dans les années 1550.
10
Allusion aux luttes confessionnelles qui menaçaient de diviser l’Empire de Charles Quint à la fin des années 1540 et durant la première moitié des années 1550.
11
Rome.
12
La survenue d’un âge sans guerre, où les armes ne serviront plus, a été chantée par les prophètes Isaïe et Michée; Montanus emprunte à Virgile l’idée des armes retrouvées par le laboureur. Voir l’apparatus fontium.
13
Voir supra, la note aux v. 9-10.
14
Hunc diem est mis en évidence en début de cette strophe: ce jour arrivera vraiment!
15
Le poème s’achève de manière frappante sur l’expression reddere vitam: mourir, tel est le destin de Montanus, et celui de tout homme.