Épitaphe de Jérôme Froben
Übersetzung (Französisch)
Übersetzung: Kevin Bovier et David Amherdt (notes originales en allemand: Andreas Ammann)
1
Voir le poème funéraire d’Érasme pour Johannes Froben dans l’église Saint-Pierre de Bâle: Arida Joannis tegit hic lapis ossa Frobeni («Cette pierre recouvre les os décharnés de Johannes Froben»); la dernière publication en date de ce texte est celle de Hindermann (2020), annexe n° 1. Contrairement à Érasme et à la plupart des auteurs de poèmes funéraires consacrés à des représentants de la famille Froben, Castellion considère le o et le e de Frobenius comme des brèves (il n’en va pas de même dans les poèmes constituant les annexes n° 1, n° 2, n° 4 et n° 5 de Hindermann (2020)).
2
Pour un jeu de mot comparable avec l’étymologie du nom «Hieronymus», voir Giovanni Pico della Mirandola, Elegia […] in laudem Hieronymi Benivenii, v. 7-8: Cui [sc. Hieronymo] cum divinum sit sacro in pectore numen / quam bene de sacro nomine nomen habet («Puisqu’il porte la puissance divine dans sa sainte poitrine, / qu’il est bon qu’il tire son nom de ‘nom sacré’!»). Cité d’après Ioannis Pici Mirandulae opera quae extant omnia, Basel, Henricpetri, 1601, t. 1, p. 518.
3
Cette expression difficile à traduire vient de l’adage similis simili gaudet («Le semblable se réjouit du semblable»); voir les Adages d’Érasme, ASD 2.1, no 121, p. 240.
4
Bâle adhéra à la Confédération en 1501. La légende disait que Jérôme Froben était le premier enfant bâlois né après l’adhésion de la ville à la Confédération. Sur la pierre tombale de Froben dans la cathédrale de Bâle, on peut également lire : inter initia foed[eris] Helvetii Basileae nato («né à Bâle au début de l’alliance avec les Suisses»), cf. Wackernagel (1881), p. 79. On retrouve le même motif dans l’élégie de Paul Cherler aux imprimeurs bâlois décédés: nam fuit is [sc. Frobenius] natus tunc cum, Basilisce, perenni / Helveticis populis foedere iunctus eras («Car celui-ci naquit au moment où toi, Bâlois, tu t’étais uni au peuple helvétique dans une alliance pérenne»). Cité d’après Ecclesiae et academiae Basiliensis luctus, Bâle, Oporin, 1564, fol. M 4vo.
5
Il fait allusion à la première guerre de religion (1562-1563).